Avis sur la station de La Toussuire
Avis sur la station de La Toussuire

Avis sur la station de La Toussuire

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  3. Avis sur la station de La Toussuire

Situation : Les Sybelles, Savoie, Alpes françaises

Situé près de la frontière franco-italienne et accessible depuis Saint-Jean de Maurienne, dans la Vallée de la Maurienne, c’est l’un des six villages de ski reliés aux Sybelles, le 4ème plus grand domaine skiable de France.

Les autres communes voisines sont Valfréjus, Valloire, Valmeinier et Albiez-Montrond.

Juste au nord, se trouvent Val Thorens et les 3 Vallées. Les Sybelles sont donc dans la ligne de mire des fréquentes chutes de neige.

Le domaine skiable

  • Beaucoup de kilomètres à parcourir sur des pistes relativement tranquilles.
  • Idéal pour les free-stylers en herbe et les amateurs de hors-piste.

Le principal attrait du ski ici est que le forfait de remontées mécaniques vous donne accès au terrain combiné relié aux remontées mécaniques de six villages de ski reliés entre eux et connus collectivement sous le nom de Les Sybelles ? La Toussuire (1750m), Saint Sorlin d’Arves (1600m), Saint Jean d’Arves (1550m), Le Corbier (1550m), Les Bottières (1300m) et St Colomban de Villards (1100m).

L’ampleur du domaine skiable qui en résulte est difficile à saisir jusqu’à ce que vous partiez l’explorer, et vous découvrirez alors qu’il est relié à un superbe terrain de croisière intermédiaire, principalement desservi par des télésièges modernes à grande vitesse. Cependant, comme on peut s’y attendre, les pistes plus courtes et non reliées entre elles au-dessus des villages (Les Bottières et Le Corbier) ont tendance à utiliser de simples téléskis. Si vous avez l’intention de développer vos compétences en free-style, La Toussuire est la meilleure base du domaine, car elle offre l’accès le plus direct à deux snowparks (dont un « easy-park ») et à une piste de boarder-cross juste en dessous de L’Ouillon (2431 m).

Bien qu’il y ait un manque notable de pistes noires, le potentiel hors-piste est assez évident, et un guide local qualifié vous aidera à en trouver le meilleur. À l’autre extrémité de l’échelle technique, la zone novice située juste au-dessus du village est sûre, rassurante et accessible, et les débutants peuvent progresser vers une sélection de bleues rassurantes à proximité. Mais quel que soit votre niveau technique, vous vous souviendrez longtemps des paysages à couper le souffle.

La station de ski

  • Village de ski aménagé avec un centre accueillant.
  • Le plus pratique est l’hébergement ski-in ski-out qui a accès à une piste de retour facile.

Il y a beaucoup d’habitations ici, la plupart de taille modeste et éparpillées le long du côté le plus élevé de la route d’accès, tirant le meilleur parti des vues impressionnantes. À mesure que l’on s’approche du cœur de la station, la ligne d’horizon se transforme en immeubles d’habitation beaucoup plus grands, avec des restaurants, des boutiques et des services au niveau du sol. Il s’agit d’un village de ski d’altitude classique, aux lignes pures, et d’un modèle d’efficacité fonctionnelle.

Cela dit, l’influence savoyarde est plus marquée dans les bars et les restaurants situés au pied du front de neige, où les grandes terrasses ensoleillées sont très appréciées à l’heure du déjeuner et en fin de journée. En ce qui concerne les restaurants, nous devons dire que nous avons été impressionnés par l’éventail des options, ainsi que par la qualité et la présentation de nos expériences culinaires. Il y en a vraiment pour tous les goûts (et si vous voulez manger sur le pouce, vous ne serez pas déçus).

Bien qu’il s’agisse avant tout d’une destination de milieu de gamme pour les familles soucieuses de leur budget, La Toussuire a néanmoins quelques touches de qualité ici et là, y compris des hébergements et des services haut de gamme. Si vous préférez rester près des pistes (et nous pensons que vous devriez le faire si c’est dans votre gamme de prix), des hébergements avec accès skis aux pieds sont disponibles.

Pourquoi skier à La Toussuire ?

La plupart des skieurs de loisir de niveau intermédiaire adorent les pistes bien tracées et bien entretenues. Si vous voulez faire du ski de qualité, sans avoir à payer des forfaits de remontées mécaniques prohibitifs, vous devriez découvrir cet endroit. Vous pouvez y accumuler des kilomètres et prendre vos repas de midi dans un village différent chaque jour, si vous le souhaitez.

Les familles et les groupes mixtes apprécieront les prix abordables, les zones d’enseignement ultra-accessibles des écoles de ski, quelques pistes bleues très praticables (il y a peu de vertes), ainsi qu’un snowpark et une zone de boarder-cross.

Enfin, tous ceux qui apprécient les paysages de montagne spectaculaires, avec quelques expériences de retour à la nature en cours de route, seront plus qu’heureux ici.

Snowboarding

Beaucoup d’espace pour perfectionner les figures dans un environnement sans pression.

1 Snowparks

1 Snowboarder Cross

Handiski…

  • 50% de réduction sur les forfaits de ski, y compris les tarifs de demi-journée, sur présentation d’une carte d’invalidité en cours de validité.
  • ESF propose des leçons avec des moniteurs certifiés (parlant anglais) dans le but de permettre aux gens de skier de manière autonome.
  • Parking / dépose-minute disponible au front-de-neige près du point de rencontre du FSE.

Les avantages, inconvénients & conseils

Avantages

  • Suffisamment de ski pour satisfaire les intermédiaires avides de kilomètres
  • Beaucoup de dénivelé aussi
  • L’ensemble du domaine s’harmonise plutôt bien
  • Des ascenseurs puissants en ce moment
  • Les parents seuls avec 2 enfants ou les deux parents avec 1 enfant bénéficient du « Family Pack 3 ». forfait de ski 6 jours.
  • Probablement le village de ski le plus accueillant dans lequel nous ayons jamais séjourné.

Inconvénients

  • Architecture peu inspirante (mais plus attrayante que sa voisine de grande hauteur, Le Corbier)
  • Les stations du bas de l’échelle ne sont pas à l’abri de la neige
  • La quasi-totalité du terrain se trouve au-dessus de la limite des arbres
  • Il y a encore quelques longues remontées mécaniques ici et là.

Nos conseils

  • Fermez les yeux sur la ligne d’horizon, détendez-vous et profitez de l’attitude amicale et accueillante des visiteurs.
  • Si vous disposez d’un moyen de transport, essayez de visiter Albiez-Montrond (environ 45 minutes de route) pour le charme traditionnel.

Vue d’ensemble : La Toussuire

Lorsque j’ai demandé à mon collègue journaliste de ski Arnie Wilson, qui a skié à peu près partout sur la planète, de me citer le plus beau domaine qu’il ait jamais skié en France, il m’a répondu sans hésiter :  » Les Sybelles « . Cela me suffit. Quelques saisons ont passé depuis, mais la graine était semée, et nous avons enfin l’occasion de venir la découvrir par nous-mêmes.

Cet endroit a beaucoup à offrir, d’autant plus que c’est dans la brume et sous une pluie fine que nous faisons la route depuis Saint Jean de Maurienne, attendant avec impatience de toucher la limite de la neige. Mais nous sommes fin mars, et le vert ne cède la place au blanc que juste avant l’embranchement vers Le Corbier, alors que nous négocions la dernière épingle à cheveux qui nous mènera à La Toussuire. Ici, la pluie a fait place à la neige, et nous sommes soudain de retour dans notre zone de confort, avec la perspective de skier dans les jours à venir, bien qu’au moment où nous sommes installés dans notre appartement en bord de piste, il n’y ait pas grand-chose à voir à travers le crépuscule enneigé depuis notre balcon. Après avoir emprunté la piste de liaison Ouillon 1, classée rouge, nous arrivons au Col de Bellard, une piste rouge beaucoup plus longue qui longe l’une des vallées les plus spectaculaires dans laquelle nous ayons jamais skié.

La Toussuire : premières impressions

Le lendemain matin, nous flottons sur une couche de neige fraîche sous un ciel chargé de nuages et nous nous dirigeons vers les remontées mécaniques. La Tête de Bellard, un 6 places à grande vitesse, nous emmène en douceur à 2225 m d’altitude pendant que nous prenons la mesure des conditions et de l’enneigement, qui sont impressionnants, étant donné que nous sommes ici si tard dans la saison. Au sommet, nous nous dirigeons vers Les 2 Croix, deux téléskis assez courts qui nous amènent à 2431 m. Si les conditions étaient plus claires, nous pourrions profiter d’une vaste vue panoramique sur les environs. Nous devrons nous contenter de l’imaginer pour l’instant, en attendant l’arrivée du beau temps annoncé. En attendant, nous passons le reste de la journée à explorer les pistes situées sous la Tête de Bellard, qui présente actuellement les meilleures conditions d’enneigement au-dessus de La Toussuire.

Cela fait, nous rentrons à notre appartement, rangeons nos skis et repartons, sans équipement de ski, à la découverte du village et de ce qu’il offre en termes de commerces et de services. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une journée épique, nous avons apprécié ce qui s’est avéré être une journée relaxante, et nous comprenons déjà pourquoi tant de familles françaises reviennent chaque saison.

Le lendemain, le paysage est transformé par un ciel sans nuage, et nous retournons directement à L’Ouillon à la recherche des vues panoramiques qui nous ont été refusées. Cette fois-ci, nous avons enfin une idée de l’étendue du domaine skiable, et il y a encore beaucoup de choses cachées, la première sur notre liste étant le secteur de Saint Colomban des Villards, actuellement caché sur notre droite. Après avoir emprunté la piste de liaison Ouillon 1, classée rouge, nous rejoignons le Col de Bellard, une piste rouge beaucoup plus longue qui longe l’une des vallées les plus spectaculaires dans laquelle nous ayons jamais skié. Merci, Arnie.

Plus bas, la piste rouge rejoint la piste bleue Liaison Techette, qui s’enfonce dans les arbres, se transforme en Bouyans (toujours bleue), passe devant un bar/restaurant de montagne accueillant et bien situé avant la chute finale sur La Pierre, le point le plus bas du domaine skiable au-dessus de Saint-Colomban. Nous venons de franchir 1331 m de dénivelé en une seule descente ininterrompue, dans un paysage que la plupart des skieurs tueraient pour explorer.

La combinaison de l’altitude la plus basse du domaine skiable et de l’approche rapide du printemps a produit des conditions boueuses autour du village, mais la piste d’accès reste skiable et ce secteur pourrait soudainement le devenir beaucoup plus si une dépression chargée de neige venait à balayer avant (ou après) la fin de la saison.

Nous avons vu cela arriver de temps en temps, une pensée que nous gardons en contemplant les forêts verdoyantes actuelles pendant le premier aller-retour en télésiège 4 places de l’Ormet. À la station amont de 1466 m, nous empruntons la piste bleue de Plan Fin qui descend à 1313 m pour rejoindre Charmette, un autre télésiège fixe 4 places. Le télésiège fait une descente raide, puis s’élève au-dessus de la longue croisière bleue que nous avons skiée plus tôt avant de nous laisser tomber à 1809 m d’altitude. Une trop brève descente au Grand Creux (bleu) nous amène au téléski du Mont Cuinat, pour la longue et lente remontée que nous avions aperçue en regardant la vallée depuis la Tête de Bellard, avant notre descente dans la vallée.

Lorsque nous atteignons le point de chute (2078 m), nous sommes plus qu’heureux de glisser sur la Liaison Bellard, classée bleue, et de nous détendre au soleil sur le dernier trajet du télésiège 4 places du Col de Bellard. Le col lui-même donne accès à une multitude de terrains hors-piste, tandis qu’au sommet du télésiège se trouve L’Ouillon (2431 m) et la perspective de pistes bleues, rouges et même noires à travers un paysage encore plus époustouflant jusqu’aux Chalets d’Olle.

Nous optons pour la Longe Combe, classée bleue, le genre de croisière onirique que l’on ne peut terminer sans faire une petite pause photo. En bas, nous atteignons à la fois le télésiège rapide 6 places de l’Eau d’Olle (qui ramène à L’Ouillon les skieurs se rendant au Corbier ou à La Toussuire) et son compagnon, le télésiège 4 places du Petit Perron, qui poursuit sa route jusqu’au sommet du Petit Perron, à 2271 m. Nous l’empruntons et nous nous engageons dans une descente vivifiante sur le versant bleu de la Combe. Nous le prenons, faisons une descente tonique sur le bleu des Blanchons et le rouge du Rocher jusqu’à Saint Sorlin d’Arves, soit un dénivelé ininterrompu d’un peu plus de 670m.

Lorsque nous sommes partis, notre plan pour aujourd’hui était de faire un aller-retour tranquille jusqu’à ce point, avec des arrêts photos le long du chemin, en gardant d’autres distractions pour un autre jour. Cependant, le beau temps actuel (que l’expérience nous a appris à ne jamais supposer durer) nous a incités à abandonner cette idée et à faire ce qui semblait être un rapide détour par Saint Colomban. Cela en valait la peine, mais le retour par les quatre remontées s’est avéré plus long que prévu, c’est pourquoi nous faisons ce qu’il n’est plus possible d’appeler une pause déjeuner vers 14h50. Les muscles de nos jambes qui protestent nous indiquent le chemin parcouru et la lourdeur de la neige sur les derniers tronçons inférieurs.

Avec le retour à faire, nous ne pouvons pas nous attarder trop longtemps, et nous nous retrouvons bientôt à reprendre le télésiège 6 places à grande vitesse des Choseaux jusqu’aux Perrons. A 2620 m d’altitude, c’est un autre point de vue panoramique, mais nous devons continuer, et nous lancer sur Vallons – une longue croisière en pente bleue jusqu’aux Chalets d’Olle, pour prendre le télésiège rapide 6 places de l’Eau d’Olle jusqu’à L’Ouillon.

Une descente déterminée de la Pierre du Turc, classée bleue, nous amène au Chamois, un téléski court et relativement peu exigeant qui monte juste en dessous du point de vue de la Pierre du Turc (2305 m), d’où l’on peut choisir de continuer jusqu’à La Toussuire, avec une dénivellation d’environ 550 m. Si l’on se sent en forme, on peut profiter de quelques rouges raides mais larges, dont l’un (Bellard) est alimenté par un noir plus raide et souvent bosselé, qui se prolonge jusqu’à La Toussuire. Si vous vous sentez en forme, vous pouvez profiter de quelques rouges raides mais larges, dont l’un (Bellard) est complété par un noir plus raide et souvent bosselé. Cependant, si vous voulez prendre les choses calmement, ou si vos jambes sont épuisées après avoir parcouru un grand nombre de kilomètres, la décision est simple : prenez la Marmotte (ou les Crêtes, suivies des Gorges ou de Marolay, puis du Soleil) jusqu’à la descente. Il existe également une option plus pittoresque qui consiste à longer les crêtes, en commençant par la Marmotte, puis en passant par la Moyenne Verdette et en rejoignant Combourcière pour une dernière descente jusqu’au village. Pour nous, c’est parfait, car cela nous amène juste devant notre logement.

Après une longue journée à visiter les lieux par un temps parfait, nous nous détendons un peu pour le reste de notre séjour aux Sybelles, et nous prenons la route pour aller skier à Albiez-Montrond. Notre verdict ? Les Sybelles ont pris de l’âge et constituent un grand domaine skiable… et le paysage est vraiment époustouflant.

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