- Serial Riders -
- Guides -
- Guides Hiver -
- Recommandations pour les stations de ski -
- Meilleures stations de ski accueillant les animaux de compagnie -
- Avis sur la station de La Rosière
Situation : Espace San Bernado, Savoie, Alpes françaises
Située sur les hauteurs de la vallée de la Tarentaise, avec vue sur les Arcs, La Rosière est facilement accessible depuis Bourg Saint-Maurice, grâce à de bonnes liaisons routières et ferroviaires.
En été, l’itinéraire se poursuit jusqu’au col du Petit Saint-Bernard (2188 m), où la Savoie rencontre la vallée d’Aoste en Italie, mais chaque hiver, d’importantes chutes de neige ferment l’itinéraire juste au-dessus de La Rosière.
Le domaine skiable
- Fait partie du domaine skiable transfrontalier connu sous le nom d’Espace San Bernardo.
- Le nouveau secteur du Mont Valaisan ajoute des rouges raides et des opportunités de free-ride.
Le domaine skiable de La Rosière est principalement orienté au sud et est intégré à celui de son homologue italien La Thuile pour former la vaste zone couverte par le téléphérique de l’Espace San Bernardo. Plus près de chez nous, il y a des zones accessibles aux novices et beaucoup de pistes bleues, ainsi que des pistes rouges plus difficiles, dont la Fontaine Froide, boisée, qui descend jusqu’à 1176 m d’altitude.
Récemment, l’ouverture d’un nouveau secteur sur le Mont Valaisan a renforcé l’attrait de La Rosière pour les skieurs plus expérimentés. Culminant à une altitude respectable de 2800 m, cinq nouvelles pistes rouges et deux télésièges à grande vitesse pour six personnes offrent désormais des descentes plus raides et plus techniques, ainsi que d’autres possibilités de freeride.
Les intermédiaires plus expérimentés qui se rendent en Italie sont récompensés par de nouveaux défis, un nouvel environnement et souvent une meilleure qualité de neige. Il y a aussi beaucoup de hors-pistes, auxquels l’héli-ski transfrontalier donne un accès quasi instantané – à un prix…
La station de ski
- Village de ski à 1850 m d’altitude.
- Le complexe s’est agrandi et propose désormais des installations et des hébergements de qualité supérieure.
Le village de ski de La Rosière 1850 est relié par un sentier piétonnier (une agréable promenade de 10 minutes) au développement plus récent des Eucherts, ce qui élargit les possibilités d’hébergement et d’accès au ski.
Les Eucherts, le hameau de montagne d’origine, a été redécouvert ces dernières années par les promoteurs et les skieurs. Il constitue un bon point de départ, même si le village de 1850 conserve l’avantage en termes de services et de niveau d’énergie général, en particulier lorsque les remontées mécaniques ferment. D’un point de vue architectural, les choses sont agréables à l’œil et le deviennent de plus en plus à mesure que les quelques structures démodées sont progressivement remplacées par de nouveaux hôtels et chalets en bois et en pierre traditionnels.
La présence du tout premier hôtel Hyatt Centric en France aux Eucherts constitue une avancée significative, tandis que La Rosière verra bientôt la construction du dernier village Club Med des Alpes françaises.
Informations sur la station
La Rosière est une station Famille Plus
Famille Plus est un label national attribué aux destinations touristiques offrant un accueil et des services adaptés aux familles et aux enfants.
Pourquoi skier à La Rosière ?
L’image de qualité supérieure de La Rosière est bien fondée en termes d’hébergement et de services, mais elle n’a manifestement pas l’intention de devenir un autre Courchevel. C’est un endroit amusant, sans sentiment d’exclusivité détachée pour ceux qui disposent d’un budget réel.
Du point de vue du ski, il conviendra à ceux qui sont heureux de se reposer, ainsi qu’aux skieurs en forme et confiants, prêts à skier jusqu’en Italie, où ils trouveront d’autres défis et un plus grand sentiment de liberté.
Enfin, à l’instar des Arcs, la proximité de Bourg Saint-Maurice fait de La Rosière une destination de choix pour tous ceux qui envisagent de prendre le train à grande vitesse pour leurs déplacements.
Snowboarding
Des zones amusantes pour les surfeurs, bien que seuls des draglifts permettent de passer du côté italien.
8 parcs à neige
1 Snowboarder Cross
Ski de fond
Gratuit mais limité.
Pistes de ski de fond et de ski nordique de plus de 6 km
Handiski…
- Forfait de ski à moitié prix (conditions applicables).
- Toilettes publiques accessibles.
- Possibilité de logement adapté. Contacter le service de réservation pour obtenir des conseils au +33 (0)4 79 06 83 92
- Accès à toutes les remontées mécaniques (sauf le téléski de la Sévolière) de La Rosière. Les skis assis ne sont pas autorisés à La Thuile.
- Les moniteurs spécialisés de l’ESF s’occupent de tous les types de handicaps : tétraplégiques, paraplégiques, handicapés mentaux et aveugles (en anglais).
- Le prix de la leçon comprend l’équipement (2 dualskis, 1 tandemski),1 uniski) – également disponible en location individuelle.
- Expérience dans l’accueil de groupes d’enfants et d’adultes handicapés mentaux.
Les avantages, inconvénients & conseils
Avantages
- Une expérience de qualité, tant sur les pistes qu’en dehors.
- La situation de la station garantit un excellent enneigement (11 m pour la saison 2017-2018).
- Des zones d’apprentissage sécurisées sont prévues pour les enfants et les skieurs débutants, avec une progression facile sur les pentes douces.
- Cinq nouvelles pistes rouges sur le Mont Valaisan, plus beaucoup de terrain intermédiaire (et plus d’opportunités de free-ride) sur le versant italien.
- Une gamme intéressante d’hébergements et de restaurants haut de gamme.
- Vous pouvez skier jusqu’en Italie pour le déjeuner.
- Les activités alternatives comprennent le ski de piste, le ski de randonnée et les promenades en raquettes, les expériences de traîneau à chiens et le patinage sur glace.
- Une passerelle au sommet du télésiège Fort Express offre une vue panoramique à couper le souffle sur le Mont Blanc et les sommets voisins de France et d’Italie.
Inconvénients
- La liaison par drag-lift avec le secteur italien n’est pas idéale pour les snowboarders et les premiers intermédiaires.
- La situation géographique expose la région à des vents violents fréquents.
- La plupart des meilleurs terrains se trouvent du côté italien. L’accès peut prendre un certain temps, mais l’effort en vaut la peine.
Nos conseils
- Profitez des jours de beau temps pour explorer les excellentes pistes de ski au-dessus de La Thuile.
- Découvrez La Rosière au-delà des pistes en participant à des expéditions en raquettes ou à des cours de ski de randonnée.
Aperçu : La Rosière
C’est lors d’une visite à Saint-Foy Tarentaise que nous avons aperçu pour la première fois La Rosière et ses larges pentes ensoleillées qui scintillaient au loin. À cette occasion, le mauvais temps avait fait échouer notre tentative de skier ici, une situation à laquelle nous avons remédié plusieurs saisons plus tard, et nous avons acquis un respect salutaire pour le domaine skiable de l’Espace San Bernado. Depuis, nous y sommes retournés non seulement en hiver, mais aussi en été, lorsque l’accès routier direct à l’Italie est rétabli, jusqu’à ce que les chutes de neige de l’hiver suivant ferment à nouveau les portes.
Après nous être installés dans notre appartement des Eucherts, nous repartons nous dégourdir les jambes après la longue traversée de la France en empruntant le sentier forestier qui mène à La Rosière 1850. Lorsque nous y arrivons, l’effervescence de fin d’après-midi est contagieuse. Nous nous installons à l’une des dernières tables disponibles dans le populaire Arpin’s Bar et parcourons le plan des pistes sur une feuille de papier.vin-chaudavant de retourner aux Eucherts, alors qu’une fraîcheur nocturne s’abat sur les flancs de la montagne. Un lever de soleil éclatant et à peine un souffle de vent nous disent qu’aujourd’hui nous devrions viser haut et nous diriger directement vers l’Italie.
Il n’y a pas de temps à perdre
Si nos innombrables séjours au ski au fil des ans nous ont appris quelque chose, c’est que lorsque le temps est parfait, il faut sortir et se lancer, car en montagne, on ne sait jamais ce que le lendemain nous réserve. Un lever de soleil radieux et à peine un souffle de vent nous envoient un message clair : aujourd’hui, nous devons viser haut et nous rendre directement en Italie pour skier un peu dans le secteur de La Thuile de l’Espace San Bernardo. Le téléski des Eucherts nous dépose sur le Roc Noir, une piste rouge qui descend jusqu’au téléski du Plan du Repos.
Lors de nos précédentes visites, l’attraction principale était la montée à 2330 m pour skier la Belette, une longue croisière bleue jusqu’à la base du télésiège 6 places du Fort qui dessert le Col de la Traversette à 2383 m, porte d’entrée vers l’Italie. Aujourd’hui, nous passons devant le télésiège et rejoignons les Bouleaux, une nouvelle piste rouge, pour atteindre deux nouveaux téléskis.
Avec l’aide du télésiège existant du Fort, les nouveaux télésièges six places à grande vitesse des Moulins et du Mont Valaisan desservent cinq pistes classées rouges ouvertes pour la saison 2018/9 dans le nouveau secteur du Mont Valaisan, qui culmine à 2800 m – plus de 400 m plus haut que le précédent terrain damé le plus élevé de La Rosière, au Fort de la Redoute.
Cette altitude supplémentaire explique, du moins en partie, la réputation de la région d’attirer de fortes chutes de neige et de conserver une bonne couverture tout au long de la saison. Le secteur est également une réponse au nombre croissant de skieurs attirés par les nouveaux hébergements construits dans les deux villages (sans parler d’un troisième sur le point d’être construit par le Club Med) et répond au manque de terrain damé de La Rosière pour les skieurs plus expérimentés.
Plus haut et plus raide
En prenant le téléski des Moulins jusqu’à 2461 m d’altitude, nous avons une vue d’ensemble de l’intersection des pistes du Lac, de la Galinette et de la Combe, ainsi qu’un aperçu de la partie supérieure plus raide de cette dernière. Jusqu’à présent, peu de skieurs semblent l’avoir découverte. Après avoir pris le téléphérique du Mont Valaisan, nous nous installons confortablement pour admirer le paysage et nous sentir de plus en plus éloignés de notre point de départ. Au sommet (2800 m), nous contemplons l’immensité enneigée de l’Italie voisine par-dessus une crête adjacente avant de nous lancer dans le ski de Combe, une descente raide mais pas trop étroite qui serpente jusqu’au pied de la remontée mécanique, en passant par quelques cols entre les pylônes. Il y en a deux autres sous ceux de Moulins avant de bifurquer à droite sur Galinette, une autre rouge qui alimente la partie inférieure de la descente raide de Blaireau depuis le sommet du téléski du Fort.
A partir de là, une légère descente en pente bleue sur les Lauzes nous ramènerait jusqu’aux Eucherts, mais nous avons d’autres idées. Il n’est que le milieu de la matinée, nous prenons donc le télésiège du Fort pour remonter au Col de la Traversette (indiqué sur le plan des pistes sous le nom de Fort de la Redoute). De là, une descente froide sur la piste de Bouquetin, raide et dégradée en rouge, nous amène aux célèbres téléskis de Bellecombe I, dont la progression sereine et presque silencieuse semble correspondre à la nature sauvage de l’endroit. Nous avons donc tout le temps d’observer les merveilles du col du Petit Saint-Bernard (2188 m) et la large vallée entièrement recouverte par les neiges hivernales. Quelque part en dessous, on trouve les vestiges d’un temple romain et peut-être la route des Alpes empruntée par Hannibal et ses troupes.
Dans la Vallée d’Aoste
Une fois libérés du téléski, nous sommes plus qu’heureux de laisser tomber son compagnon plus raide, le Bellecombe II (qui nous entraînerait jusqu’à 2891 m), et d’emprunter à notre gauche la piste du Col, classée rouge, pour un schuss jubilatoire qui nous permet enfin de franchir la frontière franco-italienne et d’explorer le secteur de La Thuile de l’Espace Saint-Bernardo. La piste nous amène au pied du télésiège quadruple à grande vitesse Piccolo San Bernardo Express, dont les capuches en Perspex qui protègent des intempéries seraient probablement aussi très utiles à La Rosière. Au sommet, nous découvrons un paysage subtilement différent, dont la plupart des pistes sont orientées au nord ou à l’est, ce qui permet de conserver de bonnes conditions d’enneigement.
La première impression est qu’il est également relativement doux, bien que, comme nous le découvrirons, des terrains plus difficiles sont disponibles si vous le souhaitez. Nous partons d’abord explorer le terrain situé sous le Belvédère, dont la majeure partie est classée rouge ou noire, à l’exception d’une bleue très utile qui traverse le terrain pour offrir aux intermédiaires un itinéraire direct vers le téléski Fourclaz Express.
Une fois le col du Fourclaz franchi, il y a une bonne sélection de pistes rouges et bleues à apprécier sous plusieurs sommets : Belvedère (2641 m), Gran Testa (2379 m) et Chaz Dura (2579 m). En pratique, le terrain est généralement plus facile à utiliser que ne le suggère le plan des pistes grâce au classement italien qui (a) n’utilise pas le vert pour les pistes les plus faciles et (b) prend en compte la longueur des pistes.
Nous nous rendons compte de cette dernière lorsque nous ne pouvons plus ignorer l’envie d’aller déguster un vrai déjeuner italien. Le plan nous ramène au pied du téléski Piccolo San Bernardo et sur la piste San Bernardo (signée n° 7), qui pourrait être classée en bleu plutôt qu’en rouge si l’on ne tenait pas compte de sa longueur impressionnante. Juste après la mi-parcours, nous atteignons l’accueillant Rifugio Lo Riondet qui, en hiver (lorsque la neige recouvre la route sur laquelle nous skions), semble suffisamment éloigné pour avoir une réelle valeur d’aventure et sert des repas parfaits aux skieurs affamés qui l’apprécient. Nous l’adorons et nous y reviendrons certainement un jour.
En route vers les pentes les plus raides !
Lorsque nous nous arrachons enfin à nos skis, nous continuons à descendre la piste épique jusqu’à ce qu’elle devienne plus raide et que nous entrions enfin dans la limite des arbres. Il est possible de continuer sur un terrain classé rouge en passant sur la piste 3 pour la descente finale vers La Thuile, mais nous préférons prendre l’une des pistes noires. Comme on pouvait s’y attendre, les choses deviennent rapidement très raides, mais la qualité de la neige est bonne, nos carres mordent et nous nous amusons pendant quelques minutes avant de rejoindre la piste rouge, où nous repassons en mode croisière dans une section boisée.
A La Thuile (ville minière à l’origine), les températures chutent rapidement et le village de ski est sur le point de passer à l’ombre. Nous prenons donc le téléphérique des Suches (plutôt une télécabine) et remontons directement à 2200 m pour une nouvelle piste noire, cette fois sur la n° 5 (indiquée sur le plan des pistes sous le nom de « Muret »). Une fois de plus, cette piste débouche sur une section inférieure en rouge à l’approche du village, où nous prenons à nouveau la télécabine des Suches.
Paradis pour les familles
Cette station Famille Plus facilite la vie des familles dès leur arrivée avec des forfaits de remontées mécaniques pré-réservés, la location de matériel et des bons pour les écoles de ski, ainsi qu’un large éventail d’activités familiales.
Il y a des zones d’apprentissage sûres et sécurisées, y compris des remontées mécaniques gratuites pour les débutants afin qu’ils puissent perfectionner leurs virages parallèles.
Il y a un mini-snowpark familial où les enfants peuvent s’initier au freestyle en toute sécurité.
Après la fermeture des remontées mécaniques, il y a un cinéma, une patinoire, de la luge, des promenades en raquettes, sans oublier un bon choix de restaurants familiaux ou un service de livraison de repas.
Les parents et les adolescents n’ont pas à s’inquiéter, il y a des pistes pour tous les niveaux de skieurs et un parc de freestyle à La Rosière, et si cela ne suffit pas, allez à La Thuile, de l’autre côté de la frontière italienne.
Retour en France et à La Rosière
Cette fois-ci, nous retournons vers la frontière. Deux télésièges nous déposent efficacement au-dessus du col de Fourclaz pour une douce descente en pente bleue vers le télésiège du Chardonnet, au-dessus du col du Petit Saint-Bernard. Après quelques minutes de montée impressionnante sur le versant nord de la montagne, nous retrouvons la lumière du soleil et plusieurs options s’offrent à nous pour nos dernières descentes vers La Rosière. A ce stade, le Choucas, classé bleu, accueille la plupart des skieurs qui reviennent. Nous prenons donc le Blaireau, moins fréquenté, pour une descente classée rouge sur la piste des Lauzes.
Une douce croisière bleue plus tard, nous sommes de retour aux Eucherts au moment où les remontées mécaniques ferment et où le soleil couchant transforme les sommets de la vallée de la Tarentaise en rose pâle et pastel. C’est la fin parfaite de notre première journée de ski à La Rosière, et nous avons la satisfaction de savoir que, quel que soit le temps qu’il nous réserve à partir de maintenant, nous avons fait le grand saut.
Nous pouvons également dire que nous sommes absolument convaincus de la qualité du ski ici à La Rosière et autour de l’Espace San Bernardo.