Avis sur la station de La Plagne
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Avis sur la station de La Plagne

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Situation : Paradiski, Savoie, Alpes françaises

Située dans la vallée de la Tarentaise, au-dessus d’Aime, et faisant partie du parc national protégé de la Vanoise, La Plagne est reliée aux Arcs par le sensationnel téléphérique Vanoise Express.

Il en résulte le vaste domaine relié Paradiski. L’accès par la route est l’un des plus pratiques des stations de Tantentaise, mais il faut s’attendre à des embouteillages les jours de changement de résidence le samedi.

Une alternative plus écologique et plus relaxante consiste à prendre le train jusqu’à Aime La Plagne, pour des transferts en bus jusqu’à la montagne.

Le domaine skiable

  • Le domaine skiable de La Plagne est immense et offre des terrains pour tous les niveaux.
  • Si vous voulez encore plus de kilomètres, achetez le forfait de ski Paradiski.
  • Les intermédiaires apprécieront les longues croisières à travers les arbres.

La Plagne est devenue une sorte de maison de vacances pour les skieurs français, des groupes familiaux fidèles y revenant chaque saison. Les Britanniques semblent également l’avoir adoptée au fil des ans, notamment parce qu’il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux de ski. Comme aux Arcs, l’accent est mis sur les skieurs familiaux de niveau intermédiaire, qui disposent d’un nombre incalculable de domaines à parcourir et à apprécier. Les skieurs expérimentés sont séduits par l’ampleur de l’expérience du domaine Paradiski, mais le fait est que le terrain de La Plagne est déjà immense et sans doute plus varié que celui de sa voisine, avec un fort attrait pour les skieurs de tous niveaux. Il y a non seulement un grand nombre de pistes douces pour les novices et les débutants, mais aussi une grande variété de pistes d’altitude classées Rouge et Noir (ainsi que des points de départ pour des excursions hors-piste) conçues pour satisfaire les skieurs plus expérimentés.

Ceux qui aiment se déplacer trouveront beaucoup de choses à explorer au-delà de Belle Plagne et de la crête de l’Arpette (2385 m), à partir de laquelle il est possible de monter à la Roche de Mio pour skier sur les glaciers de la Chiaupe et de Bellecôte, même en juillet et en août. Culminant à 3250 m, c’est le terrain le plus élevé de La Plagne. D’autre part, il y a de longues croisières à travers la ligne des arbres jusqu’aux Coches (1450 m) et Montchavin (1250 m), soit directement, soit en passant par les Bauches (1800 m). Et cela sans emprunter la liaison Vanoise Express (que vous passerez juste au-dessus de Montchavin) pour rejoindre Peisey-Vallandry et Les Arcs.

La station de ski

  • Nombreuses possibilités d’hébergement.
  • Planifiez soigneusement votre séjour en fonction de vos besoins.
  • Assurez-vous de connaître le chemin pour retourner à votre logement. Il est facile de se tromper de chemin.

La Plagne est sans doute l’offre de ski la plus complète, et elle est de grande envergure : pas moins de dix centres sont répartis sur le vaste domaine skiable de ce côté de la liaison Vanoise Express vers Les Arcs. Voici un bref aperçu pour les présenter :

Le coup d’envoi a été donné en 1961 avec ce qui est aujourd’hui Plagne Centre (1970m). Déterminé à se débarrasser une fois pour toutes de l’aspect et de l’ambiance des années 60, le village de ski d’origine de la Plagne a fait l’objet d’un programme de réaménagement de 8 millions d’euros, avec l’ajout d’un bar panoramique, d’un bowling à 4 pistes, d’une patinoire en plein air, d’un office de tourisme rénové et d’une gare routière couverte. C’est le cœur de la station, qui offre la plus large gamme de services et de multiples accès aux remontées mécaniques vers d’autres domaines. Plus axé sur la commodité et l’accessibilité que sur le charme, le village est dominé par des appartements en volume, bien qu’il y ait quelques hôtels.

En 1969-71, Plagne Aime 2000 (qui se trouve en fait plus près de 2100 m) a vu le jour, avec des logements encore plus imposants, en hauteur, conçus pour apporter le plaisir de la montagne à tout le monde, plutôt qu’aux riches. Surnommé « le paquebot des neiges », il s’agit en fait d’un immense bâtiment contenant des appartements, des commerces et des services, avec un accès skis aux pieds. Son attrait ? Des vues imprenables et des possibilités de ski illimitées. Le Club Med s’y est installé en 1990.

La station suivante est Champagny-en-Vanoise (1250 m), qui a choisi en 1969 d’être reliée à La Plagne plutôt qu’à Courchevel, la station voisine, et qui a apporté un style de village de montagne plus traditionnel à la fête. Bien qu’elle se soit considérablement développée depuis, Champagny a néanmoins réussi à conserver son attrait traditionnel, avec des appartements et des chalets de qualité, ainsi que quelques petits hôtels. Le superbe cadre naturel de la vallée, sur un versant orienté au sud, aux portes du parc national de la Vanoise, en fait une destination intéressante pour les skieurs de fond. Une télécabine permet d’accéder rapidement à des terrains de plus haute altitude.

L’année suivante, l’ancien village minier de Montalbert (1350 m) a été rattaché à La Plagne, et ses trois lotissements de vacances familiales ont fini par fusionner en un seul en 1980. Bordé par la forêt, c’est un choix solide si vous avez envie d’activités alternatives telles que la marche ou le traîneau à chiens, tandis que les pistes bordées d’arbres et l’enneigement artificiel permettent de garder les pistes ouvertes le plus longtemps possible.

Les développements plus récents comme Belle Plagne sont plus traditionnels et s’intègrent bien dans le paysage. En 1972, Plagne Bellecôte (1930 m d’altitude, connue à l’origine sous le nom de « Les Ours ») a ouvert ses portes à une grande tour d’habitation, qui a ensuite attiré des logements plus traditionnels de type chalet, adaptés à des skieurs et des planchistes motivés, désireux de profiter au maximum de tout ce que la montagne a à leur offrir. L’arrivée suivante fut celle de Montchavin (1250 m), un hameau de montagne autrefois délaissé dont la fortune fut transformée lorsqu’il fut relié à La Plagne pour la saison de ski 1973 et devint soudainement un village de ski à part entière. Malgré son altitude relativement modeste, Les Coches (1450 m) a connu un développement attrayant depuis son lancement en 1980. Comme strong>Montchavin, il n’y a pratiquement pas de circulation et offre des vues sur le Mont Blanc ainsi qu’un accès pratique au téléphérique Vanoise Express vers Les Arcs. Enfin, la combinaison d’un bon rapport qualité-prix et d’un bon accès aux pistes de ski en fait des stations très appréciées des familles.

Plus haut dans la montagne (sur le site d’un autre ancien village minier) se trouve Plagne 1800, qui a ouvert ses portes en 1982 et dont la ligne d’horizon de style chalet offre une alternative de moindre impact aux développements de première génération situés à proximité. Populaire auprès des familles, elle convient aux débutants et offre un cadre moins stressant que Plagne Centre.

Les dernières (ouvertes respectivement en 1980 et 1990) sont Belle Plagne et Plagne Soleil, à 2050 m d’altitude, à l’abri de la neige. Que choisir ? Belle Plagne est la plus attrayante des deux, tandis que Plagne Soleil est populaire auprès des familles, qui apprécient la proximité des écoles de ski et des magasins, ainsi que les pistes faciles pour revenir à la station. Enfin, de nombreux villages situés autour d’Aime, dans la vallée de la Tarantaise, ont un accès routier relativement facile à La Plagne et proposent un hébergement accueillant dans des communautés qui travaillent toute l’année. Un séjour dans la vallée conviendrait particulièrement à ceux qui arrivent en train et qui souhaitent découvrir la région en utilisant les transports publics.

Pourquoi skier à La Plagne ?

La réponse est simple : tous ceux qui ont envie de faire du grand ski, même s’il est tout aussi possible de s’installer dans un endroit géographiquement éloigné, comme Champagny ou Les Coches, et de voir les choses différemment. L’intérêt est de pouvoir parcourir une grande distance sur des pistes d’altitude bien préparées, dans un endroit qui bénéficie d’importantes chutes de neige. Vous serez d’autant plus heureux si vous êtes plutôt sociable, car le fait de parcourir un vaste domaine vous mettra en compagnie de nombreux autres skieurs ayant la même idée (et vous passerez par diverses intersections de remontées mécaniques dans les villages en cours de route).

Le sens de l’amusement est également un atout, et vous aidera à accepter les tours d’habitation originales et l’agitation des villages autour d’endroits comme Plagne Centre (qui ressemble plus à une ville qu’à un village) et à vous concentrer sur le plaisir d’un ski de qualité presque infini dans certains des plus beaux paysages de montagne que vous trouverez n’importe où.

Snowboarding

Des aires de jeux pour tous les âges ! Il y a une piste d’amusement familiale, des toboggans, des big air bags, des pistes de luge et une piste chronométrée. Au total, 18 zones d’amusement.

1 Snowparks

3 Snowboarder Cross

1 demi-lune

Ski de fond

La plupart des pistes de ski de fond se trouvent dans le magnifique secteur de Champagny-en-Vanoise, à l’entrée du parc national de la Vanoise.

186 km de pistes de ski de fond et de ski nordique

Handiski…

  • Grand choix d’écoles de ski et de matériel.
  • Les écoles de ski ont une expérience exceptionnelle dans un large éventail de handicaps.
  • Large gamme d’équipements disponibles.
  • Plagne Aime 2000 est entièrement accessible aux personnes en fauteuil roulant avec des installations adaptées, des parkings réservés et des commerces et hébergements accessibles.
  • Tous les télésièges sont accessibles (sauf le sommet du glacier), ce qui offre des possibilités inégalées pour le ski adapté et d’autres activités.
  • 50% de réduction pour le skieur handicapé (sur présentation d’un justificatif) et son accompagnateur lorsque deux forfaits identiques sont achetés ensemble, mêmes dates, même secteur.
  • Grâce à l’invention de Marc Gostoli, le Go-to-Ski fait du ski pour tous une véritable possibilité. Le Go-to-Ski est un appareil qui permet aux personnes handicapées de skier debout. Contactez l’école de ski Antenne Handicap à Plagne Aime 2000 pour plus de détails.

Les avantages, inconvénients & conseils

Avantages

  • Ski de haute altitude presque illimité, y compris 5 « Pistes Natur » sur le Glacier de la Chiaupe pour les skieurs expérimentés.
  • Système d’ascenseur moderne et efficace.
  • Excellentes écoles de ski.
  • De nombreuses pistes douces pour débutants, ainsi que des zones dédiées avec des remontées mécaniques gratuites.
  • Accès ferroviaire pratique à la gare TGV d’Aime La Plagne, située à proximité.
  • Large éventail de logements, avec quelque chose pour tous les goûts.
  • Aire de pique-nique aménagée sur les pistes avec bancs et tables, barbecues, borne de recharge solaire et aire de luge pour enfants.

Inconvénients

  • Choisissez votre hébergement avec soin pour que les pistes, les activités et les services environnants répondent à vos besoins.
  • Un ski de qualité supérieure comme celui-ci n’est pas donné.
  • Aux heures de pointe, il peut y avoir des goulets d’étranglement aux principaux ascenseurs.
  • Ici et là, la signalisation des pistes n’est pas évidente.

Nos conseils

  • Si vous n’avez pas vraiment besoin d’un forfait 6 jours pour l’ensemble du domaine Paradiski, profitez-en pour explorer tout ce que La Plagne a à offrir, et réduisez vos dépenses. Vous pouvez toujours accéder aux Arcs / Peisey-Vallandry en une journée par le Vanoise Express (forfait minimum de 3 jours requis).
  • Arrivez en train et évitez les embouteillages de la haute saison.
  • Téléchargez l’application Paradiski pour iPhone ou Android pour vous aider à naviguer dans la station et améliorer votre expérience.

Aperçu : La Plagne

Nous allons être honnêtes : la première fois que nous sommes venus à La Plagne, c’était il y a plusieurs années, et à ce moment-là, nous n’avions tout simplement pas l’expérience nécessaire pour explorer plus qu’une fraction de ce qu’offre cet immense domaine skiable. Depuis, après avoir skié une soixantaine d’autres domaines rien qu’en France, nous avons accumulé beaucoup de kilomètres sous nos skis, dans toutes sortes de conditions de neige et de météo. Cette fois-ci, nous nous disons que ce sera différent.

Il en va de même pour notre rapport, qui reconnaît l’ampleur des choses en se concentrant moins sur nos itinéraires exacts que d’habitude et plus sur l’endroit où nous sommes arrivés et sur nos expériences et observations en cours de route, en commençant par le voyage vers le sommet de la montagne. Le lendemain matin, les chutes de neige ne montrent aucun signe d’affaiblissement, nous décidons donc de rester au sol et de profiter de la poudreuse fraîche sur certaines des pistes boisées au-dessus des Coches et de Montchavin.

Se rendre à La Plagne

La route de montagne, malgré l’altitude, donne l’impression d’une ascension moins ardue que dans beaucoup d’autres régions, notamment parce qu’elle est dégagée pendant une bonne partie du trajet, ce qui permet de voir un peu où l’on va. En passant devant les panneaux indiquant le premier village de ski, nous apercevons des remontées mécaniques d’apparence modeste avec des parkings pour les visiteurs locaux qui préfèrent emprunter le point d’accès le plus facile pour skier et renoncer aux problèmes de stationnement potentiels plus haut dans la montagne. Jusqu’à présent, tout cela semble plutôt modeste, sans rien à voir avec la réputation du domaine skiable de La Plagne, mais au fur et à mesure que nous avançons, les noms se succèdent, les panneaux sont de plus en plus lisses et les hébergements de plus en plus visibles, jusqu’à ce que nous soyons clairement au cœur de l’action. Il nous faut maintenant surveiller la signalisation pour trouver le chemin de notre base à Plagne Soleil, mais nous y sommes presque avant de nous en rendre compte et de chercher une place de parking. Les choses s’améliorent soudainement lorsque le personnel de la réception de l’hôtel nous tend une télécommande pour le garage souterrain sécurisé, dans laquelle nous entrons avec gratitude. Quelques minutes plus tard, nous avons transféré nos affaires dans notre appartement et nous essayons de nous orienter tout en admirant la vue depuis le balcon.

Donner un sens à tout cela (ou essayer de le faire)

Le lendemain matin, nous nous réveillons dans un ciel plombé par une dépression imminente : la neige est en route. Nous nous rendons donc immédiatement à Plagne Bellecote pour rejoindre les vagues de skieurs qui prennent le télésiège rapide des Collosses jusqu’à la crête de 2250 m qui nous permettra de descendre au-delà de Plagne Villages en faveur de Plagne Centre. Lorsque nous arrivons, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a déjà de l’animation, avec des skieurs qui se dirigent dans toutes les directions vers les points de départ qu’ils ont choisis. Nous prenons le télésiège du Becoin jusqu’à 2345m pour une descente sur Plagne Aime 2000, suivie d’une croisière en bleu dans les arbres jusqu’au pied du télésiège des Adrets.

Une dernière remontée nous amène au Fornelet (1970m), pour une descente plus longue à travers une forêt presque silencieuse jusqu’au village de Plagne Montalbert : un dénivelé d’environ 620m. Même en bas, l’enneigement reste bon et le village est joyeux, avec une grande zone abritée pour les novices, ce qui en fait un endroit idéal pour les jeunes familles. A proximité, on trouve de belles pistes bleues à travers la forêt, la Gentil étant particulièrement mémorable pour la beauté naturelle de son cadre. La ligne de vie de Montalbert avec le reste du domaine skiable est constituée par les télésièges à deux étages qui ramènent les skieurs au Fornelet, ce qui nous permet d’avoir une vue d’ensemble de ceux qui empruntent deux téléskis et se dirigent vers des pistes plus attrayantes bordées d’arbres. Nous aimons cet endroit.

 

 

Au bord du gouffre

Une fois que nous avons atteint Le Fornelet, nous prenons une autre longue croisière en pente bleue, bordée d’arbres, sur Cornegidouille jusqu’à La Roche (1418 m), où nous rejoignons le télésiège six places à grande vitesse pour un retour à Plagne Aime 2000. Cette fois-ci, nous parcourons une certaine distance.

Après avoir redescendu à Plagne Centre et négocié la foule une fois de plus, nous prenons le Funiplagne jusqu’à l’arête de La Grande Rochette (2505m), balayée par les vents. Ici, la visibilité est loin d’être idéale pour poursuivre la descente jusqu’à Champagny-en-Vanoise, et encore moins pour remonter en télésiège au-delà de la Roche de Mio (2700 m) pour atteindre le Glacier de La Chaupe et les pentes de Bellecote (3417 m). Pour l’instant, nous nous contentons de l’option plus abritée d’une agréable croisière en catégorie bleue sur Petite Rochette et Les Leitchoums, qui offrent un aperçu du paysage à travers les nuages qui s’amoncellent, jusqu’à Belle Plagne. A présent, les conditions se resserrent rapidement, alors que les fortes chutes de neige attendues balayent la région. Les équipes de déneigement de La Plagne seront occupées toute la nuit.

Paradiski

Le domaine skiable Paradiski, dans la vallée de la Tarentaise, relie les stations de La Plagne, Peisey-Vallandry et Les Arcs par le téléphérique Vanoise Express.

Paradiski est le deuxième plus grand domaine skiable relié au monde.

70 % du domaine skiable est situé à plus de 2000 mètres d’altitude.

Il y a 425 km de pistes, soit 261 pistes pour tous les niveaux de skieurs.

Le Vanoise Express

Le lendemain matin, les chutes de neige ne montrent aucun signe d’apaisement. Nous décidons donc de rester à basse altitude et de profiter de la poudreuse fraîche sur certaines des pistes boisées au-dessus des Coches et de Montchavin. Pour s’y rendre, il faut emprunter le télésiège huit places musclé de l’Arpette depuis Plagne Bellecote jusqu’à l’Arpette (2385 m), où la visibilité limitée rend les choses plus que confuses. Nous avons besoin de plus qu’une vague idée de la direction à prendre. Le plan des pistes nous suggère de prendre la piste du Replat sur notre gauche pour nous mettre à l’abri, ce que nous faisons avant de nous faufiler parmi les autres skieurs qui se dirigent timidement vers la piste du Mont Blanc.

Il existe des itinéraires alternatifs classés rouge, mais comme nous ne connaissons pas ce secteur, nous nous en tenons à l’autoroute principale jusqu’à ce que nous soyons arrêtés par la silhouette menaçante du téléphérique du Vanoise Express vers Peisey-Vallandry et Les Arcs. Nous n’avions pas prévu de le prendre, mais quand on a fait tout ce chemin et que peu de skieurs semblent vouloir s’y rendre, il semble dommage de ne pas profiter de l’occasion. La traversée, suspendue au-dessus des villages de la vallée en contrebas, semble étrange dans les conditions météorologiques actuelles, et ressemble plutôt à un vol en ballon. De l’autre côté, nous rejoignons une foule de skieurs qui prennent des boissons chaudes et des en-cas aux tables des cafés, et nous finissons par acheter les cafés les plus chers que nous ayons jamais consommés (dans un gobelet en carton jetable…). Ce n’est donc pas un endroit que nous pourrions recommander.

Curiosité satisfaite pour l’instant, nous retraversons la vallée jusqu’à La Plagne et descendons à Montchavin pour jeter un coup d’œil au front-de-neige presque désert avant de remonter jusqu’à L’Arpette et de skier jusqu’à la chaleur accueillante de notre hôtel. C’est la bonne décision, car les chutes de neige épiques se poursuivent sans relâche pendant la nuit.

Le lendemain matin, le ciel s’est enfin dégagé pour révéler l’étendue des accumulations de la nuit, qui semblent encore plus magiques sous un ciel bleu clair – quand il neige ici, il neige vraiment. De plus, le froid est tel que la qualité de la neige n’est pas compromise par le soleil. Nous nous rendons donc sans tarder au Funiplagne pour monter à la Grande Rochette.

Dans les grands espaces

Cette fois-ci, les choses semblent très différentes, la visibilité devenant rapidement parfaite, nous optons donc pour le Mont de la Guerre, long de 6 km, jusqu’à Champagny-en-Vanoise, soit un dénivelé de 1250 m. Le Mont de la Guerre est classé rouge, mais il commence de manière assez innocente avec une croisière assez douce qui devient plus raide vers la moitié du parcours. Il s’agit d’un dénivelé de 1250m (4105ft). Il est classé rouge mais commence de manière assez innocente avec une croisière assez douce, devenant plus raide vers le milieu de l’itinéraire. Les conditions parfaites d’aujourd’hui font qu’il n’y a pas de glace ou de neige fondue, et nos skis passent directement à travers les dérives, les seules interruptions étant de brèves pauses pour admirer le paysage époustouflant qui nous entoure. Ces moments privilégiés sont pour nous une part importante de ce qu’est le ski.

Très vite, la piste s’enfonce dans la limite des arbres et commence à zigzaguer entre les arbres saupoudrés de neige, comme sur une carte de Noël. Nous continuons et profitons de la magie de la route indirecte un peu plus longtemps avant de rejoindre la dernière ligne droite qui mène à Champagny, elle aussi parfaite.

Le retour par la télécabine et une série de chaises nous amène aux Verdons (2500m) pour un retour à Plagne Centre, et une dernière remontée pour skier jusqu’à notre base à Plagne Soleil. Malheureusement, notre temps à La Plagne est écoulé, et nous n’avons toujours pas réussi à skier sur le Glacier de La Chaupe, mais d’une certaine manière, c’est bien d’avoir une raison de revenir. Non pas que nous en ayons vraiment besoin ; malgré la distance parcourue, il y a encore beaucoup de choses que nous n’avons pas vues – une situation à laquelle nous avons hâte de remédier.

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