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- Avis sur le domaine d’Avoriaz
Situation : Les Portes du Soleil, Alpes françaises
Avoriaz 1800 est la station de ski la plus élevée du vaste domaine skiable des Portes du Soleil et l’une des plus sûres des Alpes françaises en matière d’enneigement.
Avoriaz se trouve à 45 minutes de la sortie de l’autoroute A40 à Cluses, ainsi que des services de TGV depuis Paris.
Les transferts routiers depuis l’aéroport de Genève durent environ 1 heure et 10 minutes.
Le domaine skiable
- Avoriaz est au cœur de l’immense domaine des Portes du Soleil.
- Ski étendu pour tous les niveaux et dans toutes les directions.
- Zone sécurisée pour les débutants au centre de la station.
Avoriaz 1800 offre un terrain damé varié pour tous les niveaux locaux, ou un énorme réseau de pistes de 650 km pour ceux qui sont armés d’un forfait complet des Portes du Soleil.
Le choix du forfait dépendra en grande partie de votre niveau technique : les novices et les débutants ont suffisamment de terrains faciles d’accès pour se débrouiller autour et au-dessus d’Avoriaz, tandis que presque tous les autres sont susceptibles d’être là pour vivre l’expérience complète du Grand Domaine.
Nous sommes prêts à parier que très peu de skieurs feront tout cela en une semaine. Mais ce n’est pas la question ; comme vous le verrez tout de suite sur le plan des pistes, où que vous alliez, vous aurez l’impression de vivre une aventure.
En fait, il suffit de quelques trajets en télésiège pour atteindre la frontière franco-suisse (munissez-vous de votre passeport et n’oubliez pas que vous quitterez la zone euro), porte d’entrée transparente vers des régions reliées entre elles comme Champéry, Champoussin, Morgins, Torgon et Val d’Illiez.
En plus des stations de ski françaises d’Abondance, Châtel, La Chapelle d’Abondance, Les Gets, Montriond, Morzine et St Jean Aulps, la plupart d’entre elles sont reliées par des remontées mécaniques et les autres sont desservies par des navettes gratuites.
La station de ski
- Une architecture originale et particulière qui mérite d’être connue.
- Sans circulation et avec un accès skis aux pieds.
La première rencontre avec les gratte-ciel d’Avoriaz 1800 peut donner l’impression que Blade Runner arrive dans les montagnes, mais une fois que vous connaîtrez l’histoire remarquable de cet endroit (et les raisons précises de cette architecture étonnante), il y a de fortes chances pour que vous vous y fassiez à l’idée. Ou pas.
Il est indéniable que le concept d’absence de circulation fonctionne très bien, ce qui permet de skier à l’intérieur comme à l’extérieur, et que tout ce dont vous avez besoin, depuis les zones les plus douces des écoles de ski jusqu’à un large éventail de magasins, de bars et de restaurants, est à portée de main.
Mais au-delà de la zone centrale de l’école de ski, vous découvrirez une autre facette d’Avoriaz. Le quartier des Dromonts offre une atmosphère plus calme, moins figée et, sans surprise, certaines des adresses les plus prisées, dont l’illustre Hôtel des Dromonts, qui a beaucoup de style, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur (et qui reste, étonnamment, le seul hôtel d’Avoriaz).
Pourquoi skier à Morzine-Avoriaz ?
L’attrait principal d’Avoriaz 1800 est sans aucun doute (mais en aucun cas exclusivement) celui des familles et des jeunes skieurs, auxquels il a toujours été presque idéalement adapté. Il a d’ailleurs été conçu dès le départ pour les jeunes skieurs.
Cela dit, on y trouve aussi de longues pistes noires très exigeantes. C’est également un choix évident pour tous ceux qui recherchent une base bien enneigée pour explorer l’immensité du domaine skiable des Portes du Soleil.
Elle ne conviendra probablement pas aux traditionalistes (qui ont l’embarras du choix dans les villes voisines comme Les Gets et Châtel), mais la richesse des appartements, des bars et des divertissements, combinée à un terrain de ski aussi vaste que possible, offre un bon rapport qualité-prix aux skieurs et snowboarders enthousiastes.
Snowboarding
Niveau débutant à avancé avec le niveau de compétition Super-pipe.
5 parcs à neige
1 Snowboarder Cross
1 demi-lune
Ski de fond
Des circuits allant de la forêt au plateau avec des vues étendues. Avoriaz dispose de deux pistes entièrement dédiées au ski de fond. Au départ de la place Jean Vuarnet ou de la station aval du téléphérique Prodains Express, ils vous emmènent jusqu’à la légendaire arête d’Arare.
38 km de pistes de ski de fond et de ski nordique
Handiski…
- L’ESF d’Avoriaz propose des cours, le prix comprend l’équipement adéquat.
- Récemment construits, les appartements de luxe de l’Amara disposent d’un parking souterrain pré-réservé avec accès aux appartements.
- Station de sports d’hiver.
- Liste complète des remontées mécaniques accessibles dans les Portes du Soleil.
Les avantages, inconvénients & conseils
Avantages
- Ski transfrontalier de haute altitude dans les Portes du Soleil.
- Beaucoup de ski varié, un système de remontées mécaniques efficace avec des forfaits mains libres.
- Village sans voiture, ski-in/ski-out, avec un nouveau centre aqua-ludique au cœur de la station.
- Transferts courts depuis les liaisons ferroviaires à grande vitesse et l’aéroport de Genève.
- Après-ski animé et ambiance jeune et optimiste.
Inconvénients
- Ailleurs dans les Portes du Soleil, l’enneigement est moins sûr.
- Le style architectural des tours ne conviendra pas à tout le monde.
- Les trajets de retour peuvent être encombrés.
- Les frais de parking peuvent être importants.
Nos conseils
- Réfléchissez bien à vos priorités en matière de logement, en particulier si vous préférez les endroits plus calmes.
- Téléchargez l’application gratuite pour téléphone portable des Portes du Soleil – disponible pour iOS ou Android.
Aperçu : Morzine-Avoriaz
La longue montée en épingle à cheveux depuis la basse Morzine inspire une certaine tension, surtout si, comme nous, vous êtes ici pendant une période creuse d’une saison dont les chutes de neige ont été variables. Après avoir remonté le flanc de la vallée, la route s’aplanit enfin et nous débouchons sur un plateau enneigé où les skieurs de fond brûlent les calories avec détermination. Notre attention est cependant attirée par la silhouette spectaculaire d’Avoriaz qui se détache sur les pics montagneux enneigés plus éloignés. Il ne ressemble à rien de ce que nous avons vu, et pourtant il nous semble immédiatement familier, grâce aux innombrables images des brochures et des magazines. Notre attention est attirée par la silhouette spectaculaire d’Avoriaz qui se détache sur les pics montagneux enneigés plus éloignés. Cela ne ressemble à rien d’autre que nous ayons vu, et pourtant cela nous est immédiatement familier.
Quelle galère !
Quelques minutes plus tard, après avoir dépassé des files de voitures glacées garées sur le bord de la route (suivies par de nombreuses autres dans un parking officiel plus sûr), nous arrivons au bout de la route. A partir de là, il n’y a plus de voiture, nous sommes donc dirigés vers un parking souterrain d’où nous pouvons transférer le contenu de la voiture à notre logement. Quelques étages plus tard, nous ressortons lourdement chargés et cherchons le point d’attache le plus proche pour les petits traîneaux moulés mis à la disposition des visiteurs pour leurs bagages. En glissant une pièce d’un euro dans la fente, nous libérons un traîneau et nous nous mettons en route pour le retour à l’appartement. Vous pouvez également prendre un traîneau tiré par des chevaux pour votre transfert. Évidemment, tout cela est une seconde nature pour les visiteurs habituels, mais pour les novices comme nous, ce n’est pas vraiment intuitif.
Délai de remboursement
Mais c’est un prix qui vaut la peine d’être payé pour le plaisir et la commodité de ce qui est effectivement un village entièrement ski-in/ski-out. Dans un endroit comme Arc 1950, cela semble être une touche agréable, mais comme Avoriaz est beaucoup plus grand, le fait de pouvoir skier rapidement vers et depuis votre appartement est un élément clé de l’aspect pratique au quotidien. Le lendemain matin, par exemple, il ne faut que quelques minutes pour skier de notre base jusqu’au télésiège du Lac des Intrêts, à l’autre bout du village.
De là, il est possible de contourner la remontée et de prendre la piste bleue du Crôt pour une longue descente à travers les arbres jusqu’aux Prodains. C’est un point d’accès populaire pour les skieurs qui prennent la navette de Morzine, puisqu’il est relié à Avoriaz par le téléphérique des Prodains.
Quelques jours après notre visite, la montagne recevra de nouvelles chutes de neige, mais pour l’instant Crôt est fermé aux skieurs.
Nous avons donc jeté notre dévolu sur le terrain situé en dessous des Hautes Forts (2466 m) et avons emprunté le téléski du Lac des Intrêts. Au sommet, nous nous réchauffons les jambes en redescendant par la Bleue d’Arare, classée bleue, suivie d’une autre descente moins directe, la Bleue du Lac. Ces deux pistes sont agréables et régulières, avec quelques sections plus raides (et des vues sur le village) pour rendre les choses intéressantes. Les conditions matinales d’aujourd’hui étant plutôt glaciales, elles mettent à l’épreuve notre adhérence et nos réflexes. Nous partons donc sur la piste bleue de l’Aller de Chavanette pour voir comment les choses se passent sur les pentes voisines, en dessous du Fornet (2250 m).
Alerte au verglas
Le télésiège 6 places du Fornet donne un aperçu des conditions d’enneigement autour de nous et dessert un choix de pistes de snowcross : la Marmotte, classée bleue, et son homologue Pschott, classée rouge. L’une et l’autre ont l’air glaciales, en particulier la Marmotte non damée, où des skieurs déterminés se frayent un chemin avec plus ou moins de succès à travers les champs de bosses non damés. Soupçonnant qu’en ce moment les choses pourraient être un peu trop rapides sur ces pistes, nous optons pour une croisière plus calme et plus prévisible sur la Bleue du Fornet. C’est l’une des pistes les plus hautes au-dessus d’Avoriaz et elle est rejointe par quelques rouges sur le chemin du retour vers la base des remontées mécaniques de la Combe de Chavanette.
Prêt à relever un défi ?
Cette fois, nous prenons le Choucas, un télésiège 4 places jusqu’à la Pointe de Vorlaz (1812m), point de départ des deux courtes rouges que nous avons vues et qui rejoignent la Bleue du Fornet (qui à son tour rejoint le Retour Chavanette pour une dernière croisière bleue jusqu’au village). Les amateurs les plus acharnés peuvent accéder à ce point par une paire de téléskis longs et raides – un lever de rideau approprié pour ce qui attend à la frontière franco-suisse toute proche, que les skieurs (très) expérimentés peuvent traverser par la célèbre piste noire de Chavanette ou Swiss Wall. Cette piste non damée aux pentes raides est presque toujours très fréquentée jusqu’à Champéry, mais aujourd’hui, comme on pouvait s’y attendre, elle est fermée en raison du verglas.
Armés d’une excuse parfaite pour repartir dans la direction opposée, nous décidons de skier tranquillement jusqu’à Avoriaz sur la piste des Lanches, beaucoup plus conviviale et classée rouge. Tout se passe comme prévu jusqu’à ce que nous manquions le panneau d’indication du Retour Chavanette, ce qui nous oblige à remonter le Fornet et à skier à nouveau la Bleue du Fornet. Cette fois-ci, nous prenons le virage comme prévu et rejoignons les autres skieurs qui retournent tranquillement au village, où nous faisons une pause pour déjeuner dans notre logement.
Incontestablement Avoriaz
Lorsque nous émergeons, nous sommes à pied et non à ski, et nous retournons dans le centre du village pour participer à une visite guidée de l’architecture la plus importante. Une grande partie de cette architecture, y compris les tours d’habitation désormais familières, a été conçue par trois jeunes architectes : Jacques Labro, Jean-Jacques Orzoni et Jean-Marc Roques. Déterminés à intégrer les vastes proportions des structures dans le paysage, les architectes ont imaginé des façades aux multiples facettes (revêtues de bardeaux de cèdre rouge naturels et non traités) sous des toitures tout aussi complexes. En regardant de près, vous verrez qu’elles intègrent une deuxième couche suspendue au-dessus de la structure principale du toit, maximisant ainsi l’efficacité thermique.
Notre visite passe par l’un des premiers bâtiments achevés, l’Hôtel des Dromonts (dessiné par Labro), qui préfigure ce qui allait se passer, et qui fait encore tourner les têtes aujourd’hui avec son étonnante silhouette mi-moulin à vent, mi-sapin.
Il a rapidement été rejoint par de nombreuses autres structures visionnaires, et leur rendre justice nécessite beaucoup plus d’espace que nous n’en avons ici.
Nos conseils
Sauf si vous séjournez dans une résidence disposant d’un parking (voir Informations pratiques), réduisez vos bagages au minimum, ou veillez au moins à ce que tout soit dans une valise ou un sac.
Les trajets aller-retour depuis Chatel peuvent être très fréquentés aux heures de pointe ; prévoyez donc suffisamment de temps pour revenir à Avoriaz.
Deuxième jour : ski à Châtel
Le lendemain matin, le beau temps se poursuit, avec un ciel bleu clair et des températures très basses. Après avoir ajouté des couches thermales, nous descendons jusqu’au télésiège du Tour, qui monte derrière le village et offre aux skieurs non avertis des vues élevées de la ligne d’horizon et de son arrière-plan lointain et enneigé. Au sommet, nous effectuons une descente relaxante en catégorie bleue à travers les arbres jusqu’aux Lindarets, dans la vallée voisine. De là, deux télésièges emmènent les skieurs directement à la Pointe de la Mossette (à partir de laquelle, comme nous l’avons découvert, la France se termine et la Suisse commence).
Nous avons cependant d’autres projets et prenons la remontée mécanique 6 places de Chaux Fleurie jusqu’aux Rochassons (1900 m), où un panneau totem coloré nous avertit que nous avons atteint les limites extérieures du forfait d’Avoriaz. A partir de maintenant, nous allons skier sur les pistes de Châtel, qui commencent de manière impressionnante par une longue et raide descente en pente rouge jusqu’à Pré la Joux, un point d’accès pratique pour les skieurs qui viennent en voiture ou qui prennent la navette gratuite depuis Châtel. Il y a un parking et une zone de débutants calme et abritée, ainsi que le télésiège Pierre Longue, que nous prenons pour nous rendre à un autre endroit populaire ? le hameau de montagne de Plaine Dranse. Situé à environ 1650 m d’altitude, c’était un endroit isolé en hiver, mais il est maintenant bien relié au monde extérieur par environ huit remontées mécaniques.
Près de 1000 m de dénivelé, c’est impressionnant
Nous prenons le TGV 6 places des Combes, qui nous donne un aperçu des chalets traditionnels en bois et en pierre (qui abritent aujourd’hui des restaurants, des pizzerias, etc.) regroupés autour d’une petite chapelle moins typique, construite sur un vaste rocher qui sert de beffroi. La randonnée nous mène à la Tête du Linga, à 2127 m d’altitude. La Vallée d’Abondance et le Massif du Chablais s’étendent devant nous, et nous nous lançons dans une longue descente en pente rouge, souvent exaltante, qui nous mène à travers la limite des arbres jusqu’à Châtel, à 1183 m d’altitude. La longueur de la descente devient évidente lorsque nous réalisons que nous venons de skier un incroyable dénivelé de 944m.
Nous sommes maintenant au pied de la télécabine du Linga, qui nous ramène à 1776 m d’altitude entre de denses forêts de pins. Au sommet, un bref schuss nous conduit au nouveau et puissant télésiège rapide 6 places Echo Alpin (qui a remplacé un télésiège 2 places et un téléski), qui nous dépose à nouveau juste en dessous de la Tête de Linga. De là, la piste rouge des Combes nous ramène à Plaine Dranse, où nous faisons une pause pour un déjeuner bienvenu au bord des pistes à La Tane Ô Marmottes.
Retour facile à Avoriaz
Nous quittons l’intérieur douillet, rassasiés et plus que ravitaillés pour la course rapide qui nous ramène à la maison. Le télésiège de la Plaine Dranse nous ramène aux Rochassons, où nous skions directement dans le secteur d’Avoriaz. Il ne nous reste plus qu’à redescendre rapidement aux Lindarets, à prendre le télésiège 6 places des Prolays et à descendre une dernière fois les Crêtes en catégorie bleue, et notre voyage est terminé.
La journée a été très agréable et le secteur de Châtel nous a vraiment impressionnés par sa beauté naturelle et son réseau de pistes véritablement gratifiant. Mais nous sommes bien conscients que le peu de temps que nous avons passé ici ne nous a permis d’explorer qu’une fraction de son potentiel. Nous y sommes retournés, et vous pouvez maintenant consulter notre revue de la station de Châte, un secteur charmant et accessible qui est un must pour tous ceux qui envisagent de skier dans les Portes du Soleil.