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- Avis sur la station de Serre Chevalier
Situation : Hautes-Alpes, Alpes françaises
250 km de terrain pour tous les niveaux de skieurs, aux portes des Alpes du Sud.
Longtemps considéré comme un choix alternatif, « Serre Che » est devenu un domaine skiable majeur.
Il est accessible par des vols à destination de Lyon, Grenoble, Marseille, Nice et Turin.
Le domaine skiable
- Ski de grande montagne pour tous les niveaux.
- Trouvez une option de skipass qui vous convienne, car elle peut être coûteuse.
L’étendue du terrain proposé est difficile à appréhender. Un chapelet de montagnes assure un divertissement pour tous les niveaux, y compris pour les skieurs hors-piste les plus exigeants. Le long de la route, on trouve de superbes croisières bleues, y compris de larges pistes à travers la limite des arbres, et la région bénéficie d’un excellent ensoleillement.
Visez haut et vous bénéficierez d’une vue sensationnelle sur les vastes sommets enneigés du Parc national des Écrins.
Le système de remontées mécaniques, autrefois trop dépendant des téléskis, fait l’objet d’une amélioration systématique dans le cadre des investissements considérables réalisés par les propriétaires, la Compagnie des Alpes. Un nouveau télésiège rapide 6 places, baptisé Côte Chevalier, facilitera les déplacements sur les pentes supérieures à partir de la saison 2018-19 et améliorera la liaison avec le Monêtier.
Pendant que vous êtes ici, essayez des activités alternatives comme le kite-ski (juste en haut de la vallée, en dessous du Col du Lauteret) ou même prenez les commandes d’une dameuse de piste.
Le forfait Serre Che Addict 6-15 jours comprend les stations de la Grande Galaxie et offre une entrée gratuite d’une journée dans une autre station de ski, notamment Puy Saint Vincent, Alpe d’Huez, Les 2 Alpes, Montgenèvre et Sestrières.
La station de ski
- Développement de la villégiature grâce à des investissements dans les infrastructures et les équipements.
- Trouvez le lieu qui vous convient parmi un chapelet de villages ou à proximité de Briançon.
La région comprend non pas un mais quatre centres principaux : Briançon, Chantemerle, Villeneuve et la station thermale du Monêtier-les-Bains. En outre, il y a une série de petits villages situés le long de la route de Grenoble via le légendaire col du Lauteret.
Des navettes gratuites circulent entre Briançon et le Monêtier, reliant les skieurs aux différents points d’accès aux remontées mécaniques. Les principales attractions sont l’ambiance traditionnelle des villages, qui restent pour la plupart d’authentiques communautés de travail tout au long de l’année.
Ces dernières années, les niveaux de confort et de services proposés dans les nouveaux hébergements haut de gamme ont transformé l’image de Serre Chevalier, qui figure désormais en bonne place parmi les principaux domaines skiables de France.
Informations sur la station
Serre Chevalier est une station Famille Plus
Famille Plus est un label national attribué aux destinations touristiques offrant un accueil et des services adaptés aux familles et aux enfants.
Pourquoi skier à Serre Chevalier ?
Le ski ou le snowboard, quel que soit l’endroit où l’on se trouve le long de la vallée, s’adresse principalement aux skieurs intermédiaires confiants. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de terrain rassurant pour les débutants, qui ont un bon choix d’écoles de ski, qu’elles soient ESF ou indépendantes.
Les intermédiaires plus expérimentés apprécieront les longues descentes bleues et rouges à travers les arbres, tandis que les snowboarders disposeront de vastes zones de snowpark et de boardercross.
Pour tirer le meilleur parti de votre forfait, il est préférable de faire du kilométrage, ce qui est tout à fait possible grâce à une signalisation claire et à un système de remontées mécaniques nettement amélioré. Le hors-piste est également possible, tout comme le snow-kite (avec instruction) au Col du Lauteret, situé à proximité.
Snowboarding
Beaucoup de choses amusantes, y compris un parcours de freestyle en forêt et une zone vidéo.
1 Snowparks
1 Snowboarder Cross
Ski de fond
Seize circuits dont des itinéraires de vallée permettant de découvrir des paysages naturels et de jolis villages.
45 km de pistes de ski de fond et de ski nordique
Handiski…
- Blog dédié aux visiteurs handicapés comprenant des informations sur les lieux d’hébergement, l’accessibilité, etc. https://www.handiserrechevalier.com/ Seulement en français pour le moment, mais l’office du tourisme (+33 (0)4 92 24 98 98) répondra aux demandes en anglais.
- Large gamme de matériel de ski disponible (dualski, tandemski, kartski, uniski, scarver)
- Tarifs réduits ou forfaits gratuits, en fonction du handicap, réduction de 50 % pour l’accompagnateur.
- Un forfait de ski nordique à plein tarif et 2 gratuits pour les personnes aidantes (preuve d’un handicap et conditions applicables à tous les forfaits).
- Moniteurs de ski spécialement formés et expérimentés avec choix d’écoles de ski.
Les avantages, inconvénients & conseils
Avantages
- Ski de grande montagne pour tous les niveaux.
- Système de levage toujours en cours d’amélioration.
- Station en pleine expansion avec de nombreux investissements dans l’hébergement et les infrastructures.
- Nombreuses possibilités d’écoles de ski.
- Vues sensationnelles sur les montagnes.
Inconvénients
- Ce n’est pas une capitale légendaire de la fête – choisissez la partie de la station qui vous convient le mieux.
- Le ski de haute montagne raffiné implique un forfait assez coûteux.
Nos conseils
- Examinez attentivement les nombreuses options afin de trouver le type de base qui correspond à votre style, par exemple, commodité ou tradition.
- Avant d’acheter, vérifiez quel forfait vous convient le mieux, car il existe toute une gamme de forfaits, de l’accès illimité à l’accès de courte durée, en passant par l’accès à des zones restreintes.
- La ville de Briançon, située à proximité, a beaucoup de caractère et est desservie par des télécabines à grande vitesse.
Aperçu : Serre Chevalier
Notre précédente visite à Serre Chevalier ne nous avait permis de skier qu’une partie de ce vaste domaine. Nous nous sommes donc promis d’y retourner, afin de nous faire une idée plus précise de ce qui nous attend au cours d’un séjour de ski plus typique. Il y a des endroits qu’il faut apprendre à connaître et qui, d’après notre expérience, n’en sont que meilleurs.
Pour tout skieur chevronné, quitter Grenoble par la D1091 en direction de Briançon est toujours synonyme d’aventure. L’itinéraire est une expérience en soi, qui grimpe régulièrement le long d’une succession de stations de ski, dont Vaujany, Oz-en-Oisans, l’Alpe d’Huez et Les 2 Alpes. En arrivant à La Grave, les premiers flocons de neige annoncent la montée finale vers le Col du Lauteret (2058 m), mais les panneaux » Col Ouvert » s’avèrent fiables et nous passons sans avoir recours aux chaînes à neige. Nous prenons tout de même notre mal en patience dans la longue descente finale vers Le Monêtier-les-Bains (notre base lors de notre première visite) puis vers notre appartement à la Résidence l’Adret à Chantemerle. Impossible de rester insensible à la silhouette du Mont Pelvoux et des innombrables autres sommets du Parc National des Ecrins qui s’étendent à l’horizon sous un ciel bleu acier. Des journées comme celles-ci sont apparemment assez typiques ici…
Notre base à Serre Chevalier : Chantemerle
Le lendemain matin, après avoir récupéré nos forfaits, nous prenons les télésièges du Blétonet et des Combes pour traverser la limite des arbres et arriver sous un soleil radieux à 2350 m d’altitude. De là, vous pouvez vous lancer directement dans les bosses et les épingles à cheveux d’une piste de boardercross populaire, un élément désormais incontournable. Nous les aimons aussi, mais comme le temps presse, nous descendons à côté de la piste des Combes, classée bleue, pour prendre le télésiège de la Grande Serre. Le télésiège étant fermé, nous poursuivons notre chemin, passons les vénérables téléskis des Coqs et atteignons bientôt le télésiège six places du Prorel. Cette puissante remontée nous emmène en douceur à plus de 2400 mètres d’altitude, où une brise glaciale souffle du sud-est avec une capacité semblable à celle du Mistral à trancher vos vêtements. Une fois la crête franchie, les choses se calment soudainement et nous descendons sur Bergers, une autre large piste bleue, tandis que deux rouges voisines suivent leur propre chemin pendant un certain temps avant d’aboutir juste à l’endroit où se trouve notre piste, à savoir la base du télésiège du Rocher Blanc.
Bien que le terrain soit exposé au sud, les basses températures ont maintenu la neige en très bon état, de sorte qu’il n’y a pas de mauvaises plaques de glace pour déstabiliser soudainement nos skis. Nous pouvons donc nous détendre et profiter de l’environnement époustouflant qui nous entoure. Ce n’est pas pour rien qu’on les appelle les Hautes Alpes, et il est impossible de rester insensible à la silhouette du Mont Pelvoux et des innombrables autres sommets du Parc national des Écrins qui s’étendent jusqu’à l’horizon sous un ciel bleu acier. Des journées comme celles-ci sont apparemment assez typiques ici, entrecoupées de chutes de neige souvent épiques – la combinaison parfaite aux yeux de tout skieur passionné.
Les limites extérieures
Mais nous ne sommes pas là uniquement pour la vue. Nous avons l’intention de nous diriger vers Briançon, en empruntant la route panoramique.
La suite de la course autour de la montagne commence par Le Chemin, une croisière suffisamment douce pour être classée verte, avant de se transformer en Chaussée, qui est bleue avec quelques sections assez raides. Pourquoi font-ils cela ? Peut-être pour donner confiance aux skieurs qui ne font que du vert et les encourager à passer au bleu ; après tout, il faut bien le faire un jour ou l’autre.
Pour votre effort, vous serez récompensé par un réel sentiment d’éloignement, un facteur qui fait que les pistes du périmètre valent presque toujours la peine d’être découvertes, même si elles ne semblent pas exceptionnelles sur la carte des pistes.
Briançon : intérêt élevé et lien avec l’ascenseur
La ville la plus haute de France est une place forte stratégique depuis l’époque romaine, et on s’y sent bien, en particulier dans la ville haute fortifiée, ou Ville Vauban. C’est un point de départ idéal pour skier à Serre Che, pour aller au restaurant ou simplement pour déguster un chocolat-chaud à l’italienne.
Ne manquez pas de découvrir Montgenèvre, d’où vous pourrez skier directement de l’autre côté de la frontière pour aller déjeuner en Italie, ou pour faire du kilométrage dans le vaste domaine skiable italien de la Via Lattéa (Voie lactée).
C’est Briançon en bas
Au pied de la piste, une ou deux décisions s’imposent : poursuivre la descente en pente rouge qui serpente jusqu’à Briançon, prendre la télécabine pour descendre (ou monter) ou faire comme nous et s’arrêter pour déjeuner au restaurant d’altitude du Chalet de Pré Loup. Il est astucieusement situé entre la télécabine et l’aire d’apprentissage pour enfants ESF Piou-Piou et offre une vue saisissante sur la remarquable ville fortifiée en contrebas. Par une journée ensoleillée comme aujourd’hui, c’est un endroit difficile à quitter, mais nous avons encore une certaine distance à parcourir si nous voulons retourner à Chantemerle et au-delà.
C’est donc la télécabine du Prorel. C’est une véritable remontée mécanique, dont la première section (ou « tronçon ») amène les skieurs et les visiteurs de Briançon à une distance de câble de 1222 m, avec 414 m de dénivelé. Mais ce n’est rien comparé au deuxième tronçon, qui nous emmène à 2370 m de plus, avec une dénivellation de 728 m. Un parcours impressionnant.
Au sommet, nous montons dans une lumière parfaite sur une neige encore presque parfaite, bien qu’il y ait aussi un avant-goût des vents froids que nous avons rencontrés plus tôt, alors nous skions directement de l’autre côté pour prendre le télésiège de Serre Blanc, situé à proximité. Au fil des ans, nous avons emprunté notre lot de remontées mécaniques soumises à la brise, mais aujourd’hui, le télésiège de Serre Blanc est d’un tout autre niveau. Avant d’atteindre le sommet, nous avons l’impression d’être lyophilisés, et nous résistons au reste de la montée tout en souffrant littéralement d’être en sécurité sur la crête. Lorsque nous y parvenons, cela s’avère difficile, comme le découvrent les skieurs autour de nous, mais nous continuons à avancer, en nous sentant comme des explorateurs de l’Arctique pendant la minute qui suit, tandis que la soufflerie de la nature transforme la neige en nuages tourbillonnants impressionnants. C’est alors que nous remarquons que tout le monde (nous y compris) sourit de la folle irréalité de la situation et de l’impression que nous partageons tous une sorte de mini-aventure. Moins d’une minute plus tard, aussi soudainement que cela a commencé, tout est terminé et nous sommes redevenus des skieurs ordinaires en train de s’amuser au soleil.
Retour à la case départ, à Villeneuve cette fois
Pendant que les surfeurs affinent leurs figures dans le grand snowpark à notre droite, nous continuons à skier, en prenant Angea (bleu) jusqu’au télésiège fixe de la Côte Chevalier pour une remontée tranquille à travers une forêt de mélèzes escarpée. Cette fois, nous décidons de descendre vers Villeneuve en passant par Génépi, Alpage et les pistes beaucoup plus longues de Marteau. L’un des plaisirs du ski ici est la richesse des pistes de retour abritées parmi les flancs de montagne boisés, et cet exemple parfait nous dépose juste à côté de l’espace novice. De là, il ne reste plus que 200 m pour rejoindre le point de ramassage des navettes, pour les liaisons le long de la vallée entre Le Monêtier-les-Bains et Briançon. Avec le temps, nous aurions pu faire bien d’autres choses avant de rentrer, mais nous avons déjà exploré le secteur autour du Monêtier et savons ce qu’il offre. Il est également bien relié aux autres domaines aujourd’hui, grâce aux investissements massifs réalisés par les propriétaires de la Compagnie des Alpes pour moderniser les remontées mécaniques. D’après notre expérience, il est évident que les choses ne seront pas aussi détendues pendant les périodes de haute saison, en particulier pendant les vacances scolaires françaises, mais nous n’avons rencontré aucun signe d’engorgement pendant notre séjour, et il y a énormément de terrains disponibles pour satisfaire tout le monde, y compris un hors-piste quasi illimité.
Alors, quelles impressions retenons-nous après avoir enfin élargi notre connaissance du domaine skiable ? La première chose à dire est que tout se tient remarquablement bien. Vous pourriez prendre cela pour argent comptant, mais vous ne tiendriez pas compte du fait que pendant de nombreuses années, les skieurs britanniques ont eu une image quelque peu confuse de ce qu’est réellement Serre Chevalier. D’accord, il y a plusieurs villages répartis le long de la vallée, mais d’autres zones sont également dispersées, bien que plus souvent verticalement, c’est-à-dire à différentes altitudes sur la montagne. Appliquez le même état d’esprit ici, en remplaçant l’horizontale par la verticale, et vous verrez soudain que cet endroit est vraiment une proposition cohérente et pratique. Et compte tenu des chutes de neige, de l’ensoleillement record et surtout de la richesse et de la qualité de l’offre de ski pour tous les niveaux, vous seriez fou de ne pas venir skier.