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- Avis sur la station d’Orelle-Val Thorens
Situation : Vallée de la Maurienne, Savoie, Alpes françaises
Proche de Modane et du tunnel du Fréjus, la vallée est traversée par l’autoroute A43 Lyon-Turin.
La télécabine Trois-Vallées Express permet d’accéder à Val Thorens et aux 3V, avec un parking gratuit au pied de la télécabine. Orelle possède également son propre domaine skiable, qui mérite d’être découvert.
Le domaine skiable
- Accès au vaste domaine skiable des 3 Vallées.
- Une grande vitesse de croisière pour les intermédiaires et une carte blanche pour les experts.
En théorie, vous pourriez skier les 3 Vallées en entier à partir d’ici. Ce vaste domaine offre des possibilités de ski quasi illimitées pour tous les niveaux, même si seuls les plus costauds sont susceptibles d’aller jusqu’aux coins les plus reculés.
Mais même si vous ne vous aventurez pas au-delà de Val Thorens, vous aurez toujours de quoi vous divertir, y compris de longues croisières panoramiques classées bleu et rouge pour les intermédiaires. Même plus près de chez nous, le terrain d’Orelle est facilement négligé dans le désir d’aller plus loin, ce qui est dommage car il offre une sensation de liberté, des paysages magnifiques et quelques surprises pour ceux qui s’attendent à ce que tout soit calme.
L’hiver 2021-2022 marquera l’aboutissement de la création d’une seconde télécabine (télécabine panoramique 10 places) au sommet de la Cime Caron afin de fiabiliser la liaison entre Orelle et Val Thorens et d’offrir une plus grande flexibilité à ceux qui souhaitent se rendre à Val Thorens et dans le reste des Trois Vallées. La nouvelle télécabine emmènera les skieurs directement à la Cime Caron (3200m) depuis Plan Bouchet, là où le Trois vallées Express d’Orelle s’arrête. Le télésiège du Rosael restera un accès alternatif vers Val Thorens. En hiver, les piétons résidant à Orelle ne mettront que 45 minutes pour rejoindre Val-Thorens où les skieurs pourront profiter de l’expérience de la haute montagne à 3200m ou des activités non-ski proposées par Val-Thorens (forfait piéton obligatoire).
La station de ski
- La plupart des logements à Orelle se trouvent dans une résidence de tourisme relativement récente.
- La clé d’Orelle réside dans son accessibilité, la proximité de l’autoroute et de la gare de Modane.
Orelle et ses huit hameaux périphériques conservent leur identité de petites communautés de travail traditionnelles, et la vallée profonde (et perpétuellement ombragée en hiver) témoigne de la joyeuse ingéniosité de la population locale.
En tant que destination touristique, Orelle est relativement nouvelle, comme vous pourrez le constater en voyant les logements récemment construits. La plupart des logements sont situés au-dessus du vieux village, qui est minuscule, de sorte que si vous avez envie d’une soirée sans restauration, Modane ou Saint-Michel (à 10 minutes en voiture) sont les seules options réalistes.
La gare TGV de Saint-Michel/Valloire, située à proximité, offre des services ferroviaires à grande vitesse en provenance et à destination de Paris et de Turin, ce qui fait d’Orelle une destination intéressante pour tous ceux qui souhaitent voyager de manière plus écologique en empruntant l’Eurostar.
Pourquoi skier à Orelle – Val Thorens ?
Si vous souhaitez skier dans les 3 Vallées tout en réalisant des économies substantielles sur l’hébergement et les frais de parking, Orelle pourrait bien être ce que vous recherchez.
Les jeunes skieurs et les skieurs engagés soucieux de leur budget auront du mal à résister à la valeur offerte ici. Si l’on ajoute à cela l’assurance d’avoir accès aux remontées mécaniques pour skier à la plus haute altitude des Alpes françaises, les arguments en faveur d’Orelle comme base de départ se renforcent encore, surtout si vous êtes prêt à renoncer à des choses telles qu’une vie nocturne éblouissante.
Orelle est également un choix solide pour tous ceux qui veulent éviter un long trajet en voiture, potentiellement encombré, jusqu’à une station de montagne, qui prennent l’avion pour Grenoble ou qui prévoient de voyager en train à grande vitesse.
Enfin, vous pouvez passer quelques jours dans les 3 Vallées, ce qui vous laissera le temps de skier dans les régions voisines de Val Fréjus, Valloire/Valmeinier, La Norma ou Val Cenis.
Snowboarding
Diverses zones d’amusement, y compris un parc familial avec beaucoup de choses pour les débutants et les amateurs.
1 Snowparks
1 Ski cross Snowboarder Cross
Handiski…
- Parking réservé à Orelle.
- Rampe d’accès à la télécabine 3 Vallées Express.
- Réduction de 50 % sur les forfaits de remontées mécaniques pour un skieur handicapé et son accompagnateur (sous conditions).
- Toilettes adaptées et utilisation d’un fauteuil roulant au téléphérique de Cairn Carin à Val Thorens. Espace dédié à l’équipement.
- 10 appartements adaptés au Hameau des Eaux d’Orelle.
- Instructeurs spécialisés dans le FSE.
Les avantages, inconvénients & conseils
Avantages
- Une croisière ample pour les intermédiaires et une carte blanche pour les experts.
- Altitudes les plus élevées pour pratiquement tous les terrains de ski.
- Système de levage performant.
- Appartements modernes et indépendants à proximité de la télécabine.
- Parking gratuit pour les visiteurs d’un jour.
- Accès au TGV à proximité.
Inconvénients
- L’accès est suspendu à la télécabine, il faut donc s’attendre à faire parfois la queue.
- Les restaurants de Modane ou de Saint-Michel ne sont accessibles qu’aux personnes disposant de leur propre moyen de transport.
- Les vents violents et les tempêtes peuvent fermer l’accès aux ascenseurs exposés, il faut donc surveiller les prévisions météorologiques.
- La ville n’est pas réputée pour sa vie nocturne…
Nos conseils
- Profitez du fabuleux ski 3V – mais ne négligez pas le secteur d’Orelle, qui offre un terrain de ski digne d’intérêt.
Aperçu : Orelle – Val Thorens
Nous sommes passés devant Orelle un nombre incalculable de fois au fil des ans, en route vers d’autres régions. Mais l’image de la télécabine du Trois vallées Express surplombant le bord de la route a fini par s’imposer. Cette fois, nous sommes revenus pour l’emprunter et découvrir ce que nous avons manqué.
Alors que nous quittons la route de Modane dans la fraîcheur du crépuscule, nous découvrons qu’il faut étonnamment peu de temps avant que notre hébergement n’apparaisse juste au-dessus du village. Après nous être enregistrés au Hameau des Eaux d’Orelle, nous garons la voiture et nous transférons nous-mêmes et nos bagages dans un appartement confortable avec une vue que nous devrons attendre jusqu’au lendemain matin pour apprécier. Nous partons à l’assaut de la montagne pour une randonnée épique de plus de 5 km, en contemplant avec impatience le terrain escarpé qui nous entoure, sans savoir jusqu’à la dernière minute ce qui nous attend.
Il n’y a pas de nouvelles chutes de neige, mais les températures chutent pendant la nuit et nous nous réveillons avec un aperçu glacial d’un ensemble de grands appartements de style chalet situés autour d’un espace vert central, dans un cadre montagneux familier, entre Valfréjus et Valloire/Valmeinier. Sur notre droite, nous apercevons les cabines de la télécabine qui se balancent sans rien faire, ce qui nous incite à nous lever tôt.
Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée, à en juger par les files d’attente pour les remontées mécaniques qui nous accueillent en bas, signes évidents que cet endroit est connu. Mais l’attente est plus courte que prévu et nous laissons bientôt le village loin derrière nous pour nous lancer dans une ascension épique de plus de 5 km, en contemplant avec impatience le terrain escarpé qui nous attend, sans savoir jusqu’à la dernière minute ce qui nous attend. Un peu de neige serait le bienvenu. Alors que nous franchissons la dernière arête, nous nous retrouvons soudain au-dessus de la limite de la neige et entrons dans un monde totalement différent, ce qui prouve une fois de plus qu’en cas de saison moins abondante en neige, rien ne remplace l’altitude (dans ce cas-ci, environ 2360 m).
Il y a de la poudre là-haut
Difficile de ne pas sourire lorsque nous descendons de la télécabine sur une poudreuse pure et douce. Tout autour, il y en a encore bien plus, et nous glissons jusqu’au télésiège du Rosaël, tout proche, pour une montée en douceur jusqu’à 3000 m d’altitude, afin d’avoir une vue d’ensemble de l’enneigement du secteur d’Orelle.
Au sommet, près du Col de Rosaël, nous apercevons pour la première fois Val Thorens, dont l’aspect est très différent selon que l’on se trouve du côté mauriennais ou du côté des Menuires. Pour s’y rendre, il suffit de s’élancer sur la piste bleue des Chamois, qui donne le coup d’envoi d’une douce croisière (avec la possibilité de faire un détour par la piste rouge de Falaise), nous amenant au pied du Funitel de Grand Fond.
Après avoir remonté jusqu’à 3000m et pas très loin de notre point de départ au Col, nous dévalons la Variante en pente rouge et nous nous dirigeons vers le télésiège de Portette, en nous frayant progressivement un chemin à travers le vaste domaine, principalement orienté au nord, qui culmine finalement à 3130m sur le Glacier de Thorens. Il est déjà clair que les longues et larges pistes de croisière ne manquent pas au-dessus de Val Thorens, et c’est exactement ce que la majorité des skieurs intermédiaires d’aujourd’hui sont venus apprécier.
Changement de décor au-dessus d’Orelle
Comme nous n’avons qu’une journée et peu d’espoir de tout skier, nous décidons de descendre au-delà du village pour voir de plus près ce que nous n’avons fait qu’apercevoir au loin jusqu’à présent. Une fois sur place, ce qui nous paraissait auparavant isolé et exposé nous semble beaucoup plus accueillant, et le niveau d’énergie, avec les skieurs qui convergent de toutes les directions, est contagieux.
Trois vallées
Bien que les environs d’Orelle et de Val Thorens offrent suffisamment de terrain pour satisfaire la plupart des skieurs, le plus grand domaine skiable du monde est à vos pieds.
Avec 600 km de pistes reliées et 169 remontées mécaniques, le forfait des 3 Vallées couvre les vallées de Courchevel, Méribel et Belleville, avec en point d’orgue le point culminant de Val Thorens à 3230 m au-dessus du Glacier du Bouchet.
Voyage vers le glacier
Plus tard, nous nous en approcherons beaucoup plus, mais nous prendrons d’abord l’impressionnant funitel de Péclet pour un trajet panoramique jusqu’au célèbre Glacier de Péclet, à 2945 m. Au sommet, il est possible de descendre jusqu’à un télésiège pour remonter une seule piste noire appelée, sans surprise, Glacier. Au sommet, il est possible de redescendre en télésiège pour remonter une seule piste noire appelée, sans surprise, Glacier.
Avec plus de temps et des conditions plus douces, c’est ce que nous ferions, mais pour l’instant, nous nous arrêtons pour admirer le panorama qui s’offre à nous avant de redescendre vers le village par la longue piste rouge de Béranger. Un jour, nous reviendrons pour essayer les quatre pistes alternatives ou plus que nous devons sauter pour l’instant, car nous sentons l’heure du déjeuner approcher.
Une fois descendus, nous rejoignons un autre télésiège, cette fois-ci le télésiège six places à grande vitesse Plein Sud, qui constitue une liaison essentielle pour les skieurs se rendant directement à Méribel et à Courchevel. Le trajet commence en douceur, en passant par la piste bleue de Cairn, avant de grimper plus résolument entre les appartements de style chalet, tandis qu’au-dessous de nous, des skieurs se faufilent prudemment sur une section plus raide de la piste, qui est restée assez glacée en raison des températures très basses.
Vol à basse altitude
Un peu plus haut, les skieurs et snowboarders plus confiants s’attaquent à des champs de bosses bien établis de part et d’autre de la piste. Nous laissons la plupart d’entre eux derrière nous en continuant à monter toujours plus haut et nous transférons vers une autre remontée mécanique, le funitel de Bouquetin, qui nous dépose près du point de vue du Col de la Chambre (2850m). La brève descente de la piste de Goitschel nous amène près des terrasses accueillantes de La Fruitière, où nous nous détendons pour un repas magnifiquement préparé dans ce qui doit être l’un des meilleurs endroits des Alpes françaises.
Lorsque nous trouvons enfin la volonté de partir, nous effectuons une longue descente en catégorie bleue sur la piste Plein Sud, puis nous rejoignons la télécabine de Caron pour monter au téléphérique de la Cime Caron – le plus grand du monde lors de son ouverture en 1982, avec une capacité de 150 passagers par voiture. En 2010, de nouvelles voitures panoramiques ont été installées, rendant le trajet de 2,1 km jusqu’à 3200 m d’altitude encore plus impressionnant.
Néanmoins, les vues panoramiques depuis le sommet sont encore plus hypnotiques et valent bien le voyage. Bien remontés, nous décidons de terminer l’expérience par une descente sur la piste noire de Combe Rosaël que nous voyons serpenter au-dessous de nous, et dont nous nous souviendrons longtemps.
Même sans le mur de glace presque vertical que nous rencontrons au début, c’est quelque chose, et cela nous ramène au cœur du secteur d’Orelle pour quelques dernières descentes à côté des télésièges avant de retourner dans la vallée.
Orelle : parfois, moins, c’est plus
La demi-douzaine de pistes locales d’Orelle n’est pas très visible sur la carte des pistes, mais les cartes ne peuvent pas transmettre le sentiment d’être là, et c’est un endroit qui démontre de façon convaincante que parfois moins est vraiment plus. Par exemple, le télésiège du Bouchet vous emmènera jusqu’à 3230 m – le plus haut sommet accessible par ascenseur de l’ensemble des 3 Vallées – d’où vous pourrez skier sur près de 1000 m de dénivelé jusqu’à la télécabine. Décidant que nos jambes ne sont peut-être plus à la hauteur, nous nous contentons pour l’instant de la moitié de ce chiffre, en descendant la piste bleue de Peyron, tandis que le soleil s’enfonce langoureusement dans la brume de fin d’après-midi.
Quelques minutes plus tard, dans l’ambiance feutrée de la télécabine du Trois-Vallées Express, nous contemplons avec émerveillement la scène qui se déroule sous nos pieds, avec un sentiment d’accomplissement considérable quant au kilométrage que nous avons parcouru en une seule journée et aux expériences que nous avons vécues en cours de route.